People - Raymond, le tentateur...

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De l’île à sa ville
 
Photo: Pour Raymond Reboul, sortir acheter un pack de lait à Saint-Etienne, est quasiment devenu un calvaire.
 
Déjà connu à Saint-Étienne pour sa distinction au concours Mister France de TF1, Raymond Reboul s’est illustré comme charmeur dans L’île de la tentationReboul.jpg
« Sur l’île, la production avait prévu tout ce qu’il fallait pour qu’on se lâche. De l’alcool, on n’en a pas manqué. » Preuve que cette période est bien terminée, Raymond Reboul, le nez dans sa paille opère un retour à l’eau gazeuze à l’ombre d’une terrasse stéphanoise. En cette journée ensoleillée, c’est sous le store du Copacabana, bar-discothèque tenu par son oncle, rue Georges-Dupré, que le célèbre métisse de la cinquième édition de L’île de la tentation prend ses quartiers.
Avant une tournée d’un mois sur les podiums, où il officie en tant que mannequin, le jeune homme de 28 ans a profité de sa participation au salon de la lingerie de Lyon pour s’offrir un crochet dans la ville qui l’a adoptée dès ses premières années. « J’y reviens et reviendrai toujours même si aujourd’hui, je suis moins libre qu’avant », livre t-il, conscient de sa nouvelle notoriété.

« Après les Verts, Raymond ! »
Dans le coin, le tentateur de Mélanie, médiatisé cet été par TF1, passe forcément moins inaperçu qu’avant. Il est le premier à le remarquer : « L’autre soir, avec des potes, pour rejoindre la rue du président Wilson, on a mis une heure à traverser la place de l’Hôtel de ville. Pareil la semaine dernière. Je faisais mes courses à Villars : ça m’a pris le même temps pour acheter une brique de lait ». L’une de ses amies en rigole. Elle tient le comptoir du Lodge, un endroit que fréquente régulièrement la nouvelle égérie locale. Son témoignage en dit long : « Derrière le bar, on a accroché une photo de lui. Ça fait son effet. A Saint-Étienne avant, il y avait les Verts. Maintenant, il y a Raymond ! »
Du coup, le principal intéressé doit presque se résoudre à sortir moins. « En général, à l’extérieur, j’ai plus difficilement la possibilité de profiter de mes amis. Chacun venant me voir pour parler de mon aventure. »Dès lors, ce sont toujours les mêmes questions qui fusent : « Les filles veulent savoir si je suis toujours avec Mélanie. Les gars sont plus crus et s’obstinent à me demander ce qu’il s’est réellement passé avec elle. J’ai des amis qui jouent à l’ASSE et qui me charrient aussi là-dessus.»
Une émission sur TF1 ?
Qu’à cela ne tienne, Raymond compose au jour le jour, contournant aussi parfois, une critique souvent acerbe. « Certaines personnes n’ont pas compris le pourquoi de ma participation à l’émission. C’est pas grave. J’accepte les reproches. Ils ne m’empêchent pas d’avancer », témoigne le jeune homme, sûr de son nouveau départ. Pour lui, pas de doute : les contrats de mannequinât devraient fleurir les prochains mois. D’ici là, il s’essaiera aux questions du Maillon faible de Laurence Boccolini le 12 septembre pour une émission spéciale au profit des enfants d’Afrique.
Ensuite, il fera un détour par le plateau de Cauet qui ne l’a pas épargné sur sa parenthèse de « tentateur » depuis un mois. En attendant, peut-être de co-animer un nouveau jeu pour la première chaîne d’ici peu. « On m’en a fait la proposition. C’est dans les cartons. Ce serait sur la tranche horaire de 19 heures. » S’il est, en tout cas, une certitude, c’est que son avenir semble désormais se dessiner davantage dans la capitale que dans son berceau stéphanois.
 
Maxime DEBS.
 
(paru dans Le Progrès de Saint-Étienne, le 8 septembre 2006) ©


*ça vaut bien le Pulitzer, non? Même pas le prix Mauriès? Bon, d'accord, je sors...Si, si, Hervé, c'était marrant à faire cet article quand même...

Publié dans Articles "Divers"

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